11° jour :
C’est aujourd’hui dimanche et je vous espère en bonne santé. Je vous adresse la Bonne Nouvelle du jour. C’est mon onzième message et c’est avec beaucoup de plaisir que je m’adresse à vous et à chacun d’entre vous.
C’est la Résurrection de Lazare qui nous est donnée aujourd’hui pour notre méditation. J’espère que vous regarderez la messe à la télévision au jour du Seigneur, ou peut-être celle que vous trouverez sur Facebook venant de la Basilique Notre-Dame que nous avons enregistré hier soir.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean chapitre 11
En ce temps-là, Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare, envoyèrent dire à Jésus :
« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu,
afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
Quand il apprit que celui-ci était malade,
il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda :
« Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau.
C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. »
Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ?
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
Commentaire
Ce texte de Saint Jean, lu en cette période de confinement peut paraître comme une provocation. On nous recommande de rester chez nous et Jésus nous dit aujourd’hui « Lazare sort ». Bien entendu nous comprenons ce qu’il veut dire à Lazare, mais nous l’entendons aussi comme un appel à ne pas rester confiné sur nous-même.
Le narrateur de l’evangile, présente des scènes successives dans lesquelles Jésus rencontre les différents personnages de ce récit : d’abord les disciples, ensuite Marthe, finalement Marie et les Juifs qui l’accompagnent. Dès le début, on entrevoit quel va être le dénouement de l’intrigue, mais le narrateur ne décrit pas tout de suite sa réalisation. Il maintient ainsi un long suspens et attire l’attention du lecteur sur les paroles de Jésus. Ce qu’on peut dire à ce stade de la présentation de cet épisode, c’est que son intrigue sera à la fois de résolution (on passe de la maladie et la mort de Lazare à sa résurrection) et de révélation sur l’identité de Jésus (il n’est pas un Messie immortel, même s’il s’appelle « résurrection et vie »).
En cette période de crise mondiale et devant l’étendue de la contagion, plusieurs personnes peuvent réagir comme les contemporains de Jésus. « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu, pour qu’il arrive ce malheur » Ce n’est pas la faute du Bon Dieu ; d’abord si on l’appelle Bon c’est que nous pensons qu’il ne peut que vouloir notre salut et qu’il nous aime. Et d’autre part, Jésus nous le dit souvent dans l’évangile : « Je suis venu pour que les hommes aient la Vie et qu’il l’aie en abondance »
Devant le tombeau de Lazare, Jésus pleura. Je pense qu’aujourd’hui, Jésus doit être dans la même attitude et il compte sur notre foi, comme nous le rappelait le pape François vendredi soir. » Seigneur augmente en nous la foi ».
Notre Père
Je vous salue
Chant