8° Jour
Bonjour à tous et à toutes. Je vous adresse la Bonne Nouvelle du jour, espérant qu’elle vienne vous aider à combler le vide qu’apporte ce confinement obligatoire.
Lecture du livre de l’Exode
En ces jours-là,
le Seigneur parla à Moïse :
« Va, descends,
car ton peuple s’est corrompu,
lui que tu as fait monter du pays d’Égypte.
Ils n’auront pas mis longtemps
à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre !
Ils se sont fait un veau en métal fondu
et se sont prosternés devant lui.
Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant :
“Israël, voici tes dieux,
qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »
Le Seigneur dit encore à Moïse :
« Je vois que ce peuple
est un peuple à la nuque raide ».
Commentaire
Le peuple d’Israël a toujours fait couler beaucoup d’encre et ce pour maintes raisons. L’une d’entre elle est qu’il est entêté, et il est appelé “le peuple à la nuque raide » Ce surnom n’est pas en vain. En effet, il est réputé pour ne pas s’incliner devant la volonté supérieure.
A chaque fois que Dieu parle à Moïse, afin qu’il s’adresse au peuple, ce dernier ne le croit pas, le peuple n’a pas confiance en Moïse, il a des doutes, après tout, la vie n’est pas si terrible en Egypte, malgré l’esclavage, qu’ont-ils à gagner en écoutant Moïse?
Finalement, après les 10 plaies d’Egypte, Pharaon demande au peuple de partir. L’épisode de la Mer rouge est un autre exemple de l’entêtement du peuple qui ne fait pas confiance à Moïse et est prêt à faire demi-tour et à demander pardon à Pharaon. Finalement, la mer s’ouvre et le peuple s’en va.
Une fois être sortie d’Egypte, les doléances reprennent dans le désert, le peuple se plaint à Moïse, il ne comprend pas la volonté supérieure. De son côté Moïse, le fidèle berger, continue sa mission et s’en va recevoir les Tables, il sait très bien que pour accomplir la volonté supérieure il faut tout d’abord faire puis écouter. Cependant, les enfants d’Israël plus têtus que jamais, se sentent trahis, abandonnés et fabriquent le veau d’or.
Nous voyons que durant toute l’histoire de la sortie d’Egypte, le peuple ne croit pas en Moïse, qui lui transmet la parole de Dieu.
Et nous aujourd’hui, nous avons du mal à accepter ce confinement nécessaire. Il nous arrive de râler contre ce virus qui vient changer nos vies. Beaucoup de morts, beaucoup de souffrance. Mais malgré tout, nous voyons aussi beaucoup de solidarité et de fraternité qui se développent. Le monde médical est félicité pour son abnégation et son courage, les ambulanciers, les pompiers, les policiers qui hier étaient caillasses, sont aujourd’hui honorés et respectés. C’est notre côté franchouillard qui ressort dans les moments de catastrophe.
Demandons au Seigneur que cette situation s’améliore et que les belles actions que nous constatons autour de nous, nous continueront pour une France plus belle, plus fraternelle, moins égoïste.
Notre Père
Chant : L’espoir de la terre