20° jour :
Bonjour, comment allez-vous ? Voici ma 20° Bonne Nouvelle ; je vous espère en forme malgré le confinement qui commence à nous peser. Mais c’est peut-être à ce prix qu’on arrivera à le juguler, ce damné virus. Ecoutons maintenant l’évangile du jour.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jeana chapitre 13
En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. » Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait. Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit. Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. » Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! » Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »
Commentaire
Aujourd’hui, l’évangile de Jean nous rapporte le repas pascal de Jésus avec les douze. Jésus annonce à ses apôtres que l’un d’entre eux va le livrer. Etonnement, mais quand Jésus annonce que ce sera Judas, ils ne comprennent pas. D’ailleurs on a vraiment l’impression que personne ne comprend ce que Jésus annonce. Même Pierre qui fanfaronne : « Je donnerai ma vie pour toi ! » « Amen, je te le dis, le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois ».
On hallucine : Ils sont à Jérusalem, ils sont entrés au Temple, ils ont entendu les paroles de Jésus sur sa mort prochaine ; ils ont oublié ce que Jésus leur avait annoncé en chemin « on m’arrêtera, on me condamnera à mort, mais le troisième jour, je ressusciterai. Ils ont entendu Jésus, mais ils ne l’ont pas écouté.
Un peu comme nous : nous entendons les paroles du Seigneur à la messe, l’invitation à nous convertir, particulièrement en ce Carême, mais nous l’écoutons d’une oreille distraite. « Est-ce moi, Seigneur ? » Oui c’est bien moi ; c’est moi qui te trahi quand je n’ose pas parler de toi autour de moi, quand je ferme les yeux pour ne pas voir le malheureux près de moi, quand j’oublie ta présence à mes côtés, quand je dis « qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu …»
Seigneur, je te demande pardon pour mes silences et pour mes regards mauvais. Je me reconnais dans la trahison de Judas, dans le reniement de Pierre. Aide-moi à me reconnaître pécheur.
Notre Père
Prière d’abandon de Ste Thérèse de Lisieux
Ô mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Eglise en sauvant les âmes qui sont sur la terre et (en) délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu d’être vous-même ma Sainteté.
Puisque vous m’avez aimée jusqu’à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Epoux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu’à travers la Face de Jésus et dans son Cœur brûlant d’Amour.
Chant : Comme un enfant