18° jour Dimanche des Rameaux
Bonjour à toutes et à tous. Aujourd’hui, c’est la Fête des Rameaux qu’on appelle aussi le dimanche de la Passion. En effet, nous lisons en ce dimanche, la passion selon Saint Matthieu.
Au début de la célébration, nous bénissons les Rameaux, en souvenir de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Nous les avons bénis hier soir dans la célébration que nous avons enregistrée et que vous pouvez trouver sur Facebook, sous le terme de Messe dominicale à la Basilique Notre-Dame.
Ce matin la Bonne Nouvelle ne sera pas la passion de Jésus, mais la 2° lecture de ce jour. Que l’on appelle l’Hymne aux Philippiens. Ecoutons-le :
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens
Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes.
Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,
afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse
au ciel, sur terre et aux enfers,
et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur »
à la gloire de Dieu le Père.
– Parole du Seigneur.
Commentaire
Tirés de la Lettre de St Paul aux Philippiens, cet hymne présente un double mouvement d’abaissement et d’exaltation et s’inspirent de ce que la tradition ecclésiale appelle le « Quatrième chant du Serviteur » du Livre d’Isaïe (Is 52, 12-53). Ce chant annonce que le Messie de Dieu, offrant sa vie en sacrifice, sera « maltraité, humilié, abandonné des hommes » puis, « à la suite de l’épreuve, verra la lumière et sera comblé ».
Placé au centre de la Lettre aux Philippiens, l’hymne figure dans un paragraphe qui invite la communauté chrétienne de cette ville antique de Macédoine à vivre l’unité dans l’humilité. Suppliant les destinataires de sa lettre d’entretenir entre eux « les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus », Paul leur donne celui-ci en exemple. L’hymne est ainsi structurée en trois strophes qui illustrent les six étapes parcourues par le Christ: trois étapes dans l’abaissement, puis trois étapes dans l’exaltation. Comme dans un double mouvement : de haut en bas, puis de bas en haut. « On peut dire que le Christ est descendu au plus bas de l’échelle de l’humanité pour remonter au plus haut, de là où Il venait, mais prenant avec lui tous les hommes à qui Il a apporté le salut », expliquait Benoît XVI en 2008.
On appelle cette descente de Jésus dans son humilité, la Kénose, d’un terme grec qui signifie : se vider. Oui Jésus s’est vidé de sa nature divine s’abandonnant à son Père et se donnant totalement au monde. La période que nous vivons actuellement rejoint particulièrement cette Kénose de Jésus. Nous sommes invités à imiter Jésus dans son abaissement, rejoindre nos frères dans la recherche de l’unité dans l’humilité. Ce fléau mondial nous ramène à notre condition d’homme mortel, nous invitant à reconnaître en nous ce qu’il y a de meilleur, notre humanité, blessée, mais exaltée par la gloire de Jésus.
Notre Père
Prière du Pape Léon XIII à Saint Michel Archange
Saint Michel Archange,
défendez-nous dans le combat ;
soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon.
Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous en supplions.
Et vous, Prince de la Milice céleste,
repoussez en enfer, par la force divine,
Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde
en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il
Chant ; Gloire à Toi Sauveur des hommes